Caroline Desrochers raconte : «Je fréquentais quelqu’un et je commençais à croire que cette personne-là était un détective privé. Je commençais aussi à croire que les gens de mon entourage qui me partageaient de la musique me transmettaient des messages qui m’étaient destinés dans les chansons et les paroles».
«Je n’en parlais pas à mes amis parce que je me disais que c’était un peu original, un peu farfelu. Mais j’étais vraiment convaincue que ça existait.» À l’époque, en 2015, la jeune femme alors âgée de 27 ans vivait une peine d’amour, puis elle est tombée en dépression.
Si la discussion s’ouvre de plus en plus sur la santé mentale depuis quelques années, le tabou persiste sur les troubles psychotiques. Caroline et Jérémi racontent leur vécu dans l’espoir de déconstruire des mythes persistants.