L’accueil de jour femmes et enfants de l’ADSEA01 propose un groupe « conte créatif » à destination des enfants de 6 à 12 ans qui ont été victimes ou témoins de violences. Toute situation de violence est prise en compte qu’elle soit intrafamiliale, à l’école, dans un parcours migratoire ou dans une situation de guerre.
L’objectif de ce groupe, qui est encadré par deux psychologues cliniciennes, est de venir évaluer, dans un contexte sécurisant et contenant, l’émergence d’un éventuel psychotraumatisme, pour ensuite proposer une prise en charge auprès des structures adaptées ou au sein de l’accueil de jour. Un autre objectif est de venir travailler autour du psychotraumatisme grâce à la médiation des contes créatifs que nous détaillerons plus loin.
Nous vous demandons, svp, de relayer cette information auprès des parents d’enfants pour lesquels il y aurait un intérêt thérapeutique.
DATE ET LIEU :
Ce groupe se déroulera un mercredi par mois de 14h à 15h30 à l’Accueil de jour femmes et enfants, 12 place Carriat à Bourg-en-Bresse.
Voici les prochaines dates : 8 novembre, 6 décembre, 3 janvier, 14 février, 13 mars, 10 avril, 22 mai, 19 juin
INSCRIPTION :
Si vous avez des parents intéressés pour que leurs enfants participent à ce groupe, merci de prendre contact avec l’équipe de l’accueil de jour pour l’évaluation de la demande et l’inscription (places limitées).
Accueil de jour : 04 74 32 55 93
DEROULEMENT :
Le conte créatif est une technique de médiation qui a été conceptualisée par des psychologues prenant en charge des enfants victimes de violences sexuelles (Marie-Christine Gryson-Dejehansart, Psychologue clinicienne, formatrice et expert judiciaire).
Le début de la séance sera le moment de la mise en confiance. Puis, les enfants vont créer un conte. Ils vont définir et décrire un héros/une héroïne, un(e) méchant(e), une mission, un obstacle et l’intervention d’une aide extérieure. Chaque idée sera prise en compte, soit dans la séance en cours, soit dans une prochaine séance. Chaque enfant réalisera un dessin sur une partie de l’histoire en fin de séance pour intérioriser le travail de symbolisation fait au cours de la création.
Il est important de noter que même si nous ne parlerons pas de l’histoire individuelle des enfants présents, la thématique de la violence est ce qui fait point commun entre eux et il est nécessaire d’avoir le consentement éclairé de la famille et de l’enfant pour venir travailler sur cette thématique.
Nous restons attentifs à vos remarques et restons disponibles si vous avez des questions.
Cordialement
Rachel Bernard et Blandine de La Forest, psychologues cliniciennes
