Une revue de la littérature élaborée par Diener et Seligman met en avant que l’argent est un substitut inexact du bien-être. En effet, selon l’OCDE, le Produit Intérieur Brut est une mesure imprécise du bien-être, et les indicateurs économiques et sociaux ne sont pas suffisants pour mesurer le bien-être.
Plusieurs études ont montré un effet du revenu sur le bien-être subjectif. Selon les auteurs à l’origine de ces études, l’argent contribue au bonheur. Toutefois, cet effet reste très modéré si la personne se situe au-dessus du seuil de pauvreté, c’est-à-dire quand il peut subvenir à ses besoins primaires.
De plus, d’autres variables peuvent avoir un effet sur le sentiment de bien-être, même si l’individu se situe en-dessous du seuil de pauvreté (par exemple la qualité des relations sociales), ce qui explique pourquoi certaines personnes en situation de précarité ressentent un sentiment de bien-être plus ou moins élevé.