Le bien-être psychologique et social
L’approche eudémonique (ou fonctionnement psychologique positif) est davantage orientée vers une perspective existentielle. Elle recherche ce qui est « fondamentalement bon » pour la nature humaine. Elle soutient que certaines formes de plaisir ne sont pas fondamentalement bonnes, et qu’elles n’ont aucun lien avec le bien-être psychologique. Cette approche considère que l’être humain tend vers la création de sens et de but dans la vie. Elle renvoie à la fois au bien-être psychologique et au bien-être social.
Le bien-être psychologique s’articule autour de 6 dimensions, qui sont basées sur les défis personnels que rencontre une personne dans la réalisation de son potentiel :
- L’autonomie, la maîtrise de l’environnement
- Les relations positives avec autrui
- Avoir un but dans la vie (sens donné à la vie)
- La réalisation de son potentiel (croissance personnelle)
- L’acceptation de soi
Le bien-être social s’articule autour de 5 dimensions :
- Cohérence sociale
- Actualisation sociale
- Intégration sociale
- Acceptation sociale
- Contribution sociale
Ces dimensions ciblent les tâches et les défis liés à l’actualisation de l’individu dans la sphère sociale.
Cette approche considère le bien-être comme allant au-delà du bonheur et de la satisfaction, permettant de se développer en tant qu’individu, d’être épanoui, et de contribuer à la vie de la communauté.
Ainsi, pour ressentir du bien-être, la personne doit se saisir des occasions qui lui permettraient de se développer et qu’il les envisage comme des défis qu’il serait capable d’affronter. Selon la théorie de l’autodétermination, chacun d’entre nous a des 3 besoins psychologiques fondamentaux dont la satisfaction est essentielle à notre croissance, à notre intégrité et à notre bien-être :
- L’autonomie (acte volontaire de l’individu en congruence avec lui-même et assumé entièrement)
- Le besoin de compétence (sentiment d’efficacité sur son environnement)
- Le besoin de relation à autrui (lien sociaux positifs)
Selon les auteurs, si un de ces besoins est compromis, alors une diminution de bien-être se fera ressentir. A l’inverse, les milieux qui contribuent à la satisfaction de ces besoins contribuent à instaurer une santé psychologique optimale.